Il suffit de parler du travail pour susciter le rejet et des sentiments négatifs. Bèèèh ! Le travail c’est trepalium, une torture, une source de mal-être et d’exploitation. C’est l’ouvrier qui trime, la vie vide de bureau, le patron qui exploite et les syndicats ringards. C’est un mal nécessaire, faut bien gagner sa vie quoi ! C’est l’emploi ou l’auto-entrepreneur.
Pourtant, le travail est central dans nos vies individuelles. Au niveau collectif, c’est ce qui détermine en grande partie la société, ce qu’on produit ou non, comment, ce qu’on va distribuer, etc.
Inutile de dire qu’avec cet atelier, on veut montrer en quoi la vision dominante présentée ci-dessus nous mène à une impasse. A l’inverse, élargir notre vision du travail est un préalable pour nous libérer de nos chaînes, réinvestir ce terrain crucial et aussi mieux comprendre les arguments qui seront présentés dans les 4 ateliers suivants